equipe
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DEA
Equipe Décharges Electriques et Aérosols
Responsable: Jean-Pascal BORRA
Dernière Mise-à-jour : Novembre 2018
Objectifs fondamentaux et applications
Objectifs fondamentaux et applications
- Caractérisation électrothermique des décharges électriques (Corona, streamer, spark et DBD à pression atmosphérique)
- Production de nanoparticules par nucléation dans les décharges électriques
- Enrobage de nanoparticules par TiO2 par PE-CVD de précurseurs gazeux en post-DBD
- Couches minces (bio)-fonctionnelles par polymérisation de précurseurs liquide en post-DBD
- Charge des aérosols pour le diagnostic en taille et en concentration
Thèmes de recherche
Cette équipe du LPGP, basée à Centrale-Supélec, est focalisée sur les décharges électriques à pression atmosphérique et leurs applications. Nous développons des procédés plasma pour produire et caractériser des particules solides ou liquides en suspension dans un gaz (aérosol) pour l’environnement (diagnostique en taille et en concentration d’aérosols) et les matériaux (poudres, nanomatériaux et couche minces).
- Procédés plasma-aérosols à pression atmosphérique (« plasma-based aerosol processes »)
- NanoChimie en principal et dans l'axe transverse NanoFabrication et Instrumentation
En souvenir de Max Goldman
Max Goldman s'est éteint dans les monts de Jérusalem, à l'aube du dimanche 13 août, à l'âge de 86 ans.
Après des débuts de carrière à la Défense Nationale et au CEA, il avait intégré le CNRS en autodidacte, avec des diplômes du CNAM et un doctorat d'Université sur les décharges dans le vide pour l'élaboration d'un tube de radiographie éclair. Puis engagé comme sous-directeur du Laboratoire de Synthèse atomique et d'Otique protonique à Ivry, il était entré à Supelec où il a créé le Laboratoire de Physique des Décharges du CNRS, d'abord implanté à Malakoff, puis transféré à Gif en 1974, et qui s'est trouvé par la suite, en 1996, associé au Laboratoire de Physique des Gaz et des Plasmas de l'Université Paris-Sud (UMR 8578).
Max Goldman n'a eu de cesse de s'intéresser aux phénomènes de base des mécanismes d'initiation et de développement spatial et temporel d'une panoplie de différents types de décharges électriques, ainsi qu'à leurs propriétés physico-chimiques, avec un souci constant de recherche de nouvelles applications.
Avec ses collègues, parmi lesquels on peut citer, entre autres, Emmanuel Marode, Gildas Hartmann, Gérard Berger, Robert Haug ainsi que Jean-Pascal Borra et Emmanuel Odic parmi les plus jeunes, et parfois en collaboration avec le Prof. Amouroux de l'Université Paris VI-ENSCP ou avec le Prof. Sigmond de l'Université de Trondheim en Norvège, il a contribué au développement de nombreux procédés plasmas (traitements de surface, paratonnerres, ozoneurs, dépollution des COV, production/filtration d'aérosols, décontamination bactérienne,...), sujets encore d'actualité puisque toujours en cours de développement dans divers laboratoires "plasma".
A ceux qui ont eu la chance de le connaître, Max Goldman laisse le souvenir d'un homme très proche de son épouse Alice dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée, d'un naturel optimiste, entreprenant, enthousiaste, combatif, chaleureux, toujours prêt à donner pour aider et toujours fier des vocations qu'il avait pu susciter parmi les jeunes.